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Quand la satisfaction du besoin le plus primitif devient insurmontable
Quand la satisfaction du besoin le plus primitif devient insurmontable
  • Ceci n'est en aucun cas un site Pro-ana. Ni un cri de détresse . Plutôt un témoignage, car j'ai peur pour les plus jeunes qui grandissent dans cet atmosphère dictatoriale de la beauté qui peut mener à de bien des mauvais chemins . Mon témoignage est celui
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Quand la satisfaction du besoin le plus primitif devient insurmontable
8 octobre 2010

"L'origine du mal"

Qui suis-je pour prétendre pouvoir comprendre, interpréter les TCA  voir-même apporter quelques clés ouvrant la porte de la guérison? Tout simplement une malade (je répète ce terme important, je n'ai pas choisi mes TCA) qui souffre depuis 7 ans de boulimie, ainsi que d'anorexie mentale.

Les clés de la guérison, un mythe? en partie oui ; la porte qui mène à une vie sereine ,saine et apaisée se défonce à gros coups de pied , car si elle reste entrebaillée, on est toujours tenté de faire machine arrière, on ne voit pas la beauté du monde extérieur (car si si, le "vrai" monde est beau et j'y consacrerai un article très prochainement) Le problème? on sous-estime bien trop souvent notre force intérieure : capable de se priver de nourriture, de se tuer au sport pour dépenser les rares calories ingérées que le corps garde comme un cadeau les rares fois on l'on n'a pas pas régurgité nos maigres "repas" .Alors croyez-moi, dire STOP, à côté, on peut le faire!
Alors bien sûr c'est terrifiant, croyez-moi, après 7 ans de vie commune avec mes TCA, je garde le sentiment qu'ils font partie de moi . On est boulimique pour combler un vide, et l'idée-même du vide que la maladie provoquerait en sortant de notre quotidien n'en est que d autant plus stressante. Paradoxe, cercle vicieux, on en a un peu marre non?
Cette partie de vous est là, certes, mais j'aime à prendre la métaphore du petit-ami nocif pour mieux expliquer mon point de vue. A rester des années avec une personne, elle fait peu a peu partie intégrante de vous, de notre quotidien, et vous permet de changer, d'évoluer, de façon positive ou non.
Si votre ami(e)  vous maltraitait, malgré le fait que cela fasse un bail que vous soyiez habitués l'un à l'autre, ne diriez-vous pas STOP un beau jour? Tout est question de déclic

Et j'espère vous aider à vivre le vôtre. Cela prend du temps, ne soyons pas trop dur(e)s avec nous-mêmes.

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